jeudi 31 mai 2012

RIO + 20: Conférence mondiale des Nations unies sur le développement durable

Quarante ans après la Conférence internationale de Stockholm sur l’environnement, vingt ans après la Conférence internationale de Rio sur l’environnement et le développement et dix ans après le Sommet mondial du développement durable à Johannesburg, l’Assemblée générale des Nations unies a convoqué une conférence internationale "Rio +20", qui se tiendra à Rio au Brésil du 20 au 22 juin 2012. 

Les Nations unies ont fixé deux objectifs à la conférence : 
  • Garantir le renouvellement des engagements politiques concernant le développement durable, 
  • Evaluer les progrès vers les objectifs accordés au niveau international sur le développement durable et relever des défis nouveaux et émergents.
La conférence mettra l’accent sur deux thèmes spécifiques : 
  • Une économie verte dans le contexte de l’éradication de la pauvreté et le développement durable, 
  • Une structure institutionnelle qui favorise le développement durable.

Sha Zukang, secrétaire-général de la Conférence Rio-2012, identifie 8 points prioritaires dans la préparation pour Rio+20

Sha Zukang met en avant sur son blog huit « défis nouveaux et émergents » que les Etats et les parties prenantes ont pointé comme des priorités :
  • Accès à l’énergie et sécurité 
  • Emploi vert &Inclusion sociale 
  • Sécurité alimentaire et Agriculture durable 
  • Gestion de l’eau souterraine 
  • Financement 
  • Villes durables et urbanisation 
  • Management des océans et ressources marin 
  • Renforcement la préparation des désastres et la résilience

« Aujourd’hui, le défi à relever en vue de la mise en œuvre des mesures envisagées est toujours aussi colossal, alors même que le monde subit encore les répercussions des crises financière, alimentaire, et énergétique, et qu’il s’efforce de faire face au changement climatique » (Sha Zukang). 

Le PNUE lance des cahiers d’information sur la gouvernance environnementale
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) lance une série de cahiers sur la dimension environnementale du cadre institutionnel du développement durable, celui-ci étant un des thèmes majeurs de la Conférence Rio-2012.Selon le PNUE, l’objectif majeur des publications est d’informer, de manière non-prescriptive, les parties-prenantes sur les enjeux de la gouvernance environnementale. Quatre volumes sont d’ores et déjà disponibles :
  1. L’importance du pilier environnemental dans la gouvernance du développement durable 
  2. La Fragmentation du pilier environnemental et ses impacts dans l’efficacité et l’efficience de la gouvernance 
  3. Les Etats : la mise en place du pilier environnemental 
  4. Questions légales et Réponses pour la réforme de la gouvernance de l’environnement 
Documents téléchargeables sur : http://www.unep.org/


mardi 22 mai 2012

La voiture électrique, branchée?

C’était en mars de cette année,  la société Zen car, en partenariat avec la  Société Régionale d'Investissement deBruxelles (SRIB), lançait la première offre de véhicules électriques partagés, une première européenne. Une dizaine de stations de recharge sont dispersées dans  tout Bruxelles, prêtes à accueillir une vingtaine de véhicules. Aujourd’hui, la société  élargit son offre avec cinq sites de recharges supplémentaires dans plusieurs quartiers de Bruxelles : Montgomery, Schuman, ULB, quartier Royal et gare du Nord.  Un succès grandissant, donc.

La personne tentée par cette nouvelle offre de transport, devra payer un droit d'inscription de 40 euros et un abonnement mensuel de six euros. Il lui en coûtera ensuite sept euros par heure d'utilisation quel que soit le nombre de kilomètres parcourus.  Des conditions sont à remplir: être âgé d’au moins 21 ans, être en possession depuis deux ans d’un permis de conduire de catégorie B, ne pas avoir eu plus d’un sinistre « en tort » dans les deux dernières années,…  

(Photo: zencar.eu)

Alors, pourquoi louer une voiture électrique ? La société avance différentes raisons : Economiques d’une part, le citadin n’effectue généralement pas plus de 10 000 km par an. Le trajet moyen en ville est, selon Juan Emilio Gonzalez Lopez, co-fondateur de la société Zen car, « de six km ». Avec ses 120 km d’autonomie, la Zen car permet donc une utilisation prolongée et aura un coût moindre qu’une voiture avec laquelle le particulier roule finalement peu. Des raisons écologiques, d’autre part, avec un moteur 100% électrique, la Zen car n’émet ni bruit ni gaz à effet de serre. Enfin, pour des raisons pratiques : l’emploi de cette voiture donne accès à des emplacements de parking privilégiés.

« Pas une vision isolée »
Le carsharing ou auto-partage  participe d’une « prise de conscience » du conducteur selon M. Gonzalez. Il ne faut utiliser la voiture que lorsque cela est nécessaire. C’est ce que la société Zen car cherche à promouvoir. Aann Goossens, conseillère au développement durable chez Electrabel, ajoute qu’il ne faut « pas avoir une vision isolée de l’auto-partage de véhicules électriques, il faut rechercher l’inter-modalité ». Autrement dit, l’auto-partage doit faire partie d’une combinaison de transports : on pourrait imaginer prendre le bus ou le tram pour se rendre à la station de recharge pour ensuite conduire jusqu’à son lieu de travail. Un autre exemple : la SNCB est actuellement en train de réfléchir au développement d’un parc de bornes de recharge dans certaines de ses gares. Le but ? Permettre aux usagers de parcourir de petites distances tout en limitant leur impact sur l’environnement. Un dernier exemple : Zen car travaille en collaboration avec une société de nettoyage qui n’utilise aucune goutte d’eau. Encore un moyen de préserver les ressources et d’éviter de se faire électrocuter avec des véhicules qui, faut-il le rappeler, sont 100% électriques.

Un secteur peu soutenu
M. Gonzalez déclare que l’Etat n’intervient en rien dans le développement de sa société : aucune aide financière ni aucune prime à l’utilisation de voitures électriques, pour le moment du moins. En effet, Mme Goossens nous a confié que le Service public fédéral (SPF) Economie et le ministère de l’Economie travaillaient actuellement à l’élaboration d’un plan de soutien au développement du secteur de l’automobile électrique. Il contiendra des recommandations tant sur le plan fiscal (taxes, primes) que sur le plan pratique (autorisation de rouler sur les bandes de circulation destinées aux bus).

Par ailleurs, une étude stratégique commandée par Electrabel révèle que le secteur possède un potentiel de croissance important dans le secteur des voitures de société.Les entreprises pourront s'engager dans des formules de location à demeure, moyennant l'installation de borne(s) électrique(s). Le fisc prévoit une déductibilité du coût à concurrence de 120%. Suite à l’annonce du gouvernement de la suppression des primes à l’achat des voitures peu polluantes et de l’augmentation du coût des voitures de société dès janvier 2012, la voiture électrique semble être une alternative intéressante, avec ses avantages (écologique) et ses inconvénients (achat coûteux). Un secteur auquel il faut donc rester branché. 


samedi 12 mai 2012

ULB: Un campus vert?

Ce 11 mai, alors que je me rendais à ma présentation d'anglais sur le changement de la politique à la télévision, j'eu l'agréable surprise d'apercevoir un stand de la Cellule environnement de l'Université Libre de Bruxelles. N'ayant pas le temps de m'y attarder, j'eu à peine le temps d'emporter un programme qui s'avéra enrichissant.

En effet, Ulbiste depuis bientôt cinq ans, je ne m'étais jamais préoccupé de la richesse naturelle du campus du Solbosch: des arbres provenant de Chine, du Chili, de l'Atlas ou encore d'Amérique du Nord.

La Cellule environnement vous propose donc de (re)découvrir le campus du Solbosch. Cliquez ici pour trouver la carte du parcours vert.

mardi 8 mai 2012

Bruxelles la Belle

Quelques photos lors d'une balade à Ixelles où l'on peut voir que la nature est plus présente qu'on pourrait le croire.











samedi 5 mai 2012

Neerpede: un oasis en plein coeur de Bruxelles


On le sait, la région bruxelloise comporte de nombreux espaces verts. Il en est des plus connus comme le Bois de la Cambre, la Forêt de Soignes ou encore le Parc du Cinquantenaire. Mais il en est également des moins connus, comme c’est le cas du quartier de Neerpede, situé  à l’extrême ouest de la commune d’Anderlecht. Pourtant, il s’agit du plus grand quartier de la commune avec une superficie de plus de 5 km2, ce qui en fait également le plus grand quartier de toute la région bruxelloise !  La végétation y est luxuriante, on y croise des vaches, des champs, des tracteurs.  On se promène allègrement le long des étangs. Bref, un oasis de verdure perdu au milieu du monde urbain.

(Carte de la commune d'Anderlecht, source: Wikipédia)

C’est pour protéger ce site de toute urbanisation que Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), le bourgmestre d'Anderlecht, a créé avec la ministre bruxelloise de l'Environnement, Evelyne Huytebroeck (Ecolo), la "Maisonverte et bleue". Bien qu’inauguré ce jeudi, le projet-phare de M. Van Goidsenhoven a déjà organisé plus de 25 activités depuis septembre.

Les thématiques principales développées à la Maison verte et bleue sont l'alimentation durable et la biodiversité. Un choix lié à la richesse naturelle du quartier qui offre également  un potentiel de développement d'une agriculture durable et de proximité. Une promotion du patrimoine rural voulue par la commune afin de le protéger de futurs plans d’aménagement régionaux.


samedi 21 avril 2012

Le belge, heureusement moins lourd que ses déchets!

La Belgique est la championne du monde du recyclage. Avec près de 95% de déchets recyclés, aucun pays ne fait mieux que le nôtre.

Le recyclage n’est donc pas un problème. Le problème, c’est la production des déchets. Nous en produisons trop, 500 kilos en moyenne, par habitant, par an. Un bruxellois, c’est 400 kilos de déchets ménagers, en moyenne, par an. « On se classe dans la moyenne supérieure de l’Union européenne. Comparée à certains Etats tels que la Roumanie et la Bulgarie qui ont des quantités de déchets beaucoup plus importantes, la Belgique s’en sort bien. Je dirais qu’on est dans la moyenne mais on pourrait faire nettement mieux », comme  me l’a expliqué Françoise Bonnet, responsable du département Déchets et obligations de Bruxelles-Environnement. D’où la nécessité d’agir au niveau de la production des déchets plutôt qu’au niveau du tri.

Mais la gestion des déchets pose problème… elle est polluante : le transport, le tri et le recyclage ou l’incinération engendrent d’importantes quantités de CO2. « Il faut promouvoir la prévention ensuite le réemploi, le recyclage et puis seulement pensé à l'élimination énergétique pour bien faire et l'élimination tout cours, donc l'incinération sans récupération d'énergie dans le pire des cas ». Moins de déchets, c’est donc un meilleur environnement.

Par ailleurs, moins de déchets, c’est aussi moins de dépenses pour vous, mais aussi et surtout pour les services de ramassage des ordures : une tonne de déchets à traiter coûte 300 euros. Une diminution de 50 kilos de déchets par habitant représenterait donc une économie de 15 millions d’euros, ce qui est loin d’être négligeable.

Une brosse à dents qui pèse lourd

Enfin, la réduction des déchets aura forcément un impact sur les ressources naturelles. Avant d’atterrir dans votre caddie, les produits engendrent des déchets parfois plus importants que ceux occasionnés à la fin de leur vie. Ainsi, votre brosse à dents, c’est 1,5 kilo de déchets produits avant qu’elle n’arrive en rayon. Un kilo d’aluminium, c’est 5 kilos de déchets. Et votre Gsm, c’est 75 kilos de déchets créés avant utilisation.
Chaque bruxellois peut réduire de 100 kilos par an sa production de déchets. Comment ? En gaspillant moins, en évitant les emballages jetables, en compostant ou encore en donnant une seconde vie à ses vêtements ou à certains objets comme l’explique Françoise Bonnet : « C’est procéder à du compost, vous réduisez ainsi votre quantité de déchets organiques dans les sacs poubelles. C'est aussi acheter des produits qui ne sont pas suremballés, donc acheter au marché plutôt que des fruits et légumes qui ont trois barquettes de plastique. Simplement, vous faites votre liste de course afin de ne pas acheter du superflus, c'est mieux gérer votre frigo, c'est regarder les dates d'expiration des produits. Ce sont tous des petits gestes qui peuvent vraiment vous aider à ne pas avoir de grandes quantités de déchets en aval. » La réduction des déchets passe donc avant tout par une amélioration du comportement du consommateur.

Quant est-il des pouvoirs publics ? Poussent-ils à la réduction des déchets ? Existent-ils des incitants financiers ? Jean Hannequart, directeur général de Bruxelles-Environnement a déclaré dans un article de La Libre Belgique que les incitants financiers étaient insuffisants. Il n’existe pas, à Bruxelles, de taxe au niveau du sac poubelle. Aucune prime n’est prévue pour les personnes qui compostent chez elles ou qui apportent leurs déchets organiques dans un site de compostage de quartier.

Vous l’aurez compris, de nombreux efforts restent à faire tant du côté du consommateur que du côté des pouvoirs publics même si, on le sait, le meilleur déchet est celui qui n’existe pas.

mardi 17 avril 2012

Marché durable de la place Albert: lancement le jeudi 19 avril


A l’initiative de l’Echevine du Développement Durable Annie Richard, la Commune de Forest lance un marché durable qui proposera des produits sains, locaux et de saison.  L’objectif est de permettre aux Forestois d’avoir accès à une alimentation saine et durable ainsi que d’aider les producteurs locaux à écouler leurs marchandises sans passer par des intermédiaires.
Quand ? Tous les jeudis de 14h à 20h sur la Place Albert à Forest.
Quoi ? Vente de produits issus de l’agriculture biologique (boucherie, maraîcher, fromagerie, etc.) et petite restauration.
> Infos : 02 370 76 65 41