Depuis
les années 1950, on a pu assister à une multiplication des causes de
préoccupation de l’environnement : la fonte des glaciers, la couche
d’ozone trouée, les inondations de plus en plus fréquentes, la pollution de
l’air et des océans ou encore les épidémies touchant les animaux d’élevage et
les productions agricoles, tous ces grands fléaux trouvent finalement leur
origine dans des dérèglements environnementaux.
C’est ce
constat d’évolution inquiétant qui est à l’origine du Sommet de Rio de juin
1992 et de la résolution de ses participants de donner aux Etats un outil
concret pour mettre en œuvre le développement durable au quotidien.
L' « Agenda
21 » adopté dans cette perspective constituait un plan global conçu pour
les gouvernements, les institutions et les différents acteurs économiques et
sociaux, avec l’ambition d’être mis en œuvre tout au long du 21e siècle.
Le
chapitre 28 de ce plan nous intéresse particulièrement : il incitait les
collectivités locales des différents Etats à décliner, à l'échelle de leur
territoire, l’Agenda 21 global en un Agenda 21 local, en coopération avec les
habitants, les organisations locales et les entreprises.
Depuis
1992, d’innombrables Agenda 21 ont ainsi été lancés à travers le monde. En
Europe, presque toutes les grandes métropoles et de nombreuses villes moyennes
ont entamé un tel processus.
S’agissant de la région de Bruxelles-Capitale, ça n'est
toutefois que très récemment, soit en 2007, qu’elle a lancé un programme
expressément destiné à encourager les 19 communes à réaliser leur Agenda 21.
Ci-après une carte des communes participantes :
L’agenda 21 est un projet
territorial de développement durable qui se veut :
- participatif, mobilisant différents acteurs impliqués sur le territoire,
- volontaire, à l’initiative des collectivités,
- transversal, coordonnant les différents enjeux, les différentes compétences et les différents niveaux de collectivités,
- adapté aux spécificités du territoire,
- articulant une logique de long terme à des actions pragmatiques et concrètes.
L’agenda 21 constitue un outil
intéressant à plusieurs égards, il permet de :
- Sensibiliser et familiariser les acteurs aux enjeux liés au développement durable,
- Susciter l’échange autour d’un projet de territoire,
- Intégrer les principes du développement durable dans l’ensemble des champs d’action de la collectivité,
- Rendre plus lisible les actions de la collectivité en matière de développement durable,
- Renouveler les modes de faire institutionnel vers un modèle de gouvernance privilégiant une approche pluri-dimensionnelle et multi-sectorielle.
ONU : http://www.un.org/french/ga/special/sids/agenda21/
Plan d’action pour le 21ème siècle adopté lors
du sommet de la terre de Rio en 1992
Afficher Sans titre sur une carte plus grande
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire