samedi 21 avril 2012

Le belge, heureusement moins lourd que ses déchets!

La Belgique est la championne du monde du recyclage. Avec près de 95% de déchets recyclés, aucun pays ne fait mieux que le nôtre.

Le recyclage n’est donc pas un problème. Le problème, c’est la production des déchets. Nous en produisons trop, 500 kilos en moyenne, par habitant, par an. Un bruxellois, c’est 400 kilos de déchets ménagers, en moyenne, par an. « On se classe dans la moyenne supérieure de l’Union européenne. Comparée à certains Etats tels que la Roumanie et la Bulgarie qui ont des quantités de déchets beaucoup plus importantes, la Belgique s’en sort bien. Je dirais qu’on est dans la moyenne mais on pourrait faire nettement mieux », comme  me l’a expliqué Françoise Bonnet, responsable du département Déchets et obligations de Bruxelles-Environnement. D’où la nécessité d’agir au niveau de la production des déchets plutôt qu’au niveau du tri.

Mais la gestion des déchets pose problème… elle est polluante : le transport, le tri et le recyclage ou l’incinération engendrent d’importantes quantités de CO2. « Il faut promouvoir la prévention ensuite le réemploi, le recyclage et puis seulement pensé à l'élimination énergétique pour bien faire et l'élimination tout cours, donc l'incinération sans récupération d'énergie dans le pire des cas ». Moins de déchets, c’est donc un meilleur environnement.

Par ailleurs, moins de déchets, c’est aussi moins de dépenses pour vous, mais aussi et surtout pour les services de ramassage des ordures : une tonne de déchets à traiter coûte 300 euros. Une diminution de 50 kilos de déchets par habitant représenterait donc une économie de 15 millions d’euros, ce qui est loin d’être négligeable.

Une brosse à dents qui pèse lourd

Enfin, la réduction des déchets aura forcément un impact sur les ressources naturelles. Avant d’atterrir dans votre caddie, les produits engendrent des déchets parfois plus importants que ceux occasionnés à la fin de leur vie. Ainsi, votre brosse à dents, c’est 1,5 kilo de déchets produits avant qu’elle n’arrive en rayon. Un kilo d’aluminium, c’est 5 kilos de déchets. Et votre Gsm, c’est 75 kilos de déchets créés avant utilisation.
Chaque bruxellois peut réduire de 100 kilos par an sa production de déchets. Comment ? En gaspillant moins, en évitant les emballages jetables, en compostant ou encore en donnant une seconde vie à ses vêtements ou à certains objets comme l’explique Françoise Bonnet : « C’est procéder à du compost, vous réduisez ainsi votre quantité de déchets organiques dans les sacs poubelles. C'est aussi acheter des produits qui ne sont pas suremballés, donc acheter au marché plutôt que des fruits et légumes qui ont trois barquettes de plastique. Simplement, vous faites votre liste de course afin de ne pas acheter du superflus, c'est mieux gérer votre frigo, c'est regarder les dates d'expiration des produits. Ce sont tous des petits gestes qui peuvent vraiment vous aider à ne pas avoir de grandes quantités de déchets en aval. » La réduction des déchets passe donc avant tout par une amélioration du comportement du consommateur.

Quant est-il des pouvoirs publics ? Poussent-ils à la réduction des déchets ? Existent-ils des incitants financiers ? Jean Hannequart, directeur général de Bruxelles-Environnement a déclaré dans un article de La Libre Belgique que les incitants financiers étaient insuffisants. Il n’existe pas, à Bruxelles, de taxe au niveau du sac poubelle. Aucune prime n’est prévue pour les personnes qui compostent chez elles ou qui apportent leurs déchets organiques dans un site de compostage de quartier.

Vous l’aurez compris, de nombreux efforts restent à faire tant du côté du consommateur que du côté des pouvoirs publics même si, on le sait, le meilleur déchet est celui qui n’existe pas.

mardi 17 avril 2012

Marché durable de la place Albert: lancement le jeudi 19 avril


A l’initiative de l’Echevine du Développement Durable Annie Richard, la Commune de Forest lance un marché durable qui proposera des produits sains, locaux et de saison.  L’objectif est de permettre aux Forestois d’avoir accès à une alimentation saine et durable ainsi que d’aider les producteurs locaux à écouler leurs marchandises sans passer par des intermédiaires.
Quand ? Tous les jeudis de 14h à 20h sur la Place Albert à Forest.
Quoi ? Vente de produits issus de l’agriculture biologique (boucherie, maraîcher, fromagerie, etc.) et petite restauration.
> Infos : 02 370 76 65 41

jeudi 12 avril 2012

Poubelles blanches, jaunes, bleues, PMC, bulles à verre... Help!

Depuis le 1er janvier 2010, le tri sélectif est obligatoire en Région bruxelloise: chaque ménage doit disposer de trois poubelles: une blanche, une jaune et une bleue. Si le tri est bien appliqué dans l'ensemble de la Région et, plus largement, de la Belgique, des erreurs subsistent. Récemment encore j'eu cette discussion avec des amis qui, comme moi je dois l'avouer, étaient quelque peu perdus face à cette simple question: que peuvent contenir nos poubelles? Eclairage.



Poubelles jaunes: papiers-cartons
Peuvent contenir:
  • Sacs en papier et boîtes en carton, 
  • Journaux, revues, dépliants, livres, 
  • Papier à lettre et pour imprimantes
Mais sont interdits les papiers et cartons souillés ou gras,  les objets en verre, le papier cellophane, le papier et les sachets en aluminium et le papier peint. Ils sont à jeter dans les poubelles classiques, blanches.

Poubelles bleues: PMC
"P" pour plastiques, "M" pour métaux et "C" pour cartons... Chacun est d'accord là-dessus. Mais est-ce que tous les plastiques et les métaux peuvent y être déversés. Et si les poubelles bleues peuvent contenir les cartons, à quoi servent leurs cousines jaunes?

Les plastiques
Ils se limitent aux seuls bouteilles et flacons. Les autres emballages tels les sacs, les pots ou les films plastiques sont à jeter dans les poubelles blanches.

Les métaux
Il n'y a pas de réglementation précise les concernant. Tout objet en métal peut y être déposé, y compris les:
  • Aérosols alimentaires et cosmétiques, 
  • Les plats et barquettes en aluminium, 
  • Les couvercles et bouchons métalliques
Les cartons
Voilà la pierre d'achoppement, là où mes amis et moi-même restions quelque peu dubitatifs. Des cartons, oui mais lesquels? La réponse est on ne peut plus simple: il s'agit des cartons à boissons, c'est-à-dire les briques de lait ou de jus de fruit, rien d'autre.

Poubelles blanches: les "fourre-tout"
Elles contiennent principalement les déchets organiques, les ordures ménagères mais aussi les "exceptions", les éléments qui ne peuvent être placés dans les poubelles jaunes et bleues.


Affiche 2009, site de Bruxelles propreté.
Quant aux verres, ils doivent être déposés dans les bulles à verre situées un peu partout dans la capitale.


samedi 7 avril 2012

Une autre vision de la voiture

Pour faire écho au post précédent sur la Bike expérience, voici un petit lexique des manières d'utiliser sa voiture différemment:

Le covoiturage: consiste à organiser des trajets communs à bord d'un véhicule particulier. Le ou les passager(s) partage(nt) ainsi les coûts de déplacement avec le conducteur-propriétaire. Des bases de données existent pour faciliter ce genre d'échanges auquel certaines entreprises ont également recours.
La voiture partagée ou carsharing: est un système où un organisme met un parc de véhicukes à disposition de ses abonnés 24h/24, répartis au sein de stations décentralisées. L'utilisateur paie en fonction dy nombre de kilomètres parcourus et de la durée d'utilisation.
L'auto-stop encadré: consiste à structurer la bonne vieille technique du pouce levé pour des trajets ponctules de courte distance entre habitants d'un même quartier ou d'une même commune, en mettant en place une banque de données d'utilisateurs, des points d'arrêt fixes et un signe de reconnaissance entre usagers.

mardi 3 avril 2012

"Bike Experience": ta voiture contre mon vélo!

Le projet “Bike Experience”, une initiative des associations cyclistes de la région bruxelloise, aura lieu du 2 au 16 mai à Bruxelles pour inciter les automobilistes à adopter la bicyclette comme moyen de déplacement. Mais pas seulement...
En vous inscrivant avant minuit ce vendredi, vous pourrez participer à l'action en vous faisant accompagner par un coach. Pas d'Eddy Merckx, de Philippe Gilbert ou de Tom Boonen, non. Mais des cyclistes chevronnés qui roulent à côté des débutants et les conseille et ce pendant trois jours.  
Allez, en vélo Simone!


Plus d'informationshttp://www.bikeexperience.be/